Newsletter du 07/06/2022
Comme chaque mardi, vous trouverez ci-dessous des liens vers des articles sélectionnés par PROBE et traitant de l’actualité de l’écosystème Blockchain et des crypto-actifs. Au programme :
- Qu’est-ce que les “Mimics”, les clones de NFT
- Les cryptos s’habillent en Prada
- APE coin pourrait changer de réseau principal
- Il est vivant ! Jack Ma sort de l’ombre
- JP Morgan voit Bitcoin sous-évalué et se lance dans la tokenisation d’actifs
- Le centre commercial Beaugrenelle à Paris accepte les cryptos
Les “Mimics”, ces nouveaux clones des NFT : Ce n’est pas une nouvelle, les actifs numériques représentent des risques. Entre autres, le risque technologique est souvent sous-estimé par les investisseurs.
Pourtant, il existe beaucoup d’exemples de hacks, technologies faillibles et/ou simples erreurs de programmation. Après le risque de Sleepminting évoqué il y a quelques mois, les NFT ont récemment montré une nouvelle faille : les Mimics.
Pour rappel, il existe différents types de NFT, selon la typologie du titre de propriété numérique stocké dans le smart-contract. Lorsqu’il s’agit d’un NFT d’images, vidéos, musiques (ou tous fichiers représentants un poids conséquent), ce n’est pas le fichier en question qui est stocké dans le smart-contract mais un lien hypertexte relié au fichier. Par exemple, dans le cas des images Bored Apes Yacht Club, les investisseurs n’achètent pas l’image mais un lien hypertexte stocké dans le NFT et relié à l’image, elle-même stockée sur un serveur.
Les smart-contracts, technologie à l’origine des NFT, sont des lignes de code comportant toutes les informations de fonctionnement d’un NFT. Lors de l’épluchage de certains smart-contracts, des développeurs sont parvenus à isoler la ligne de code ayant pour but de stocker le lien hypertexte d’un NFT et ainsi l’afficher quand nécessaire. Cela se nomme le TokenURI.
Les développeurs ont donc pu récupérer le “TokenURI” (lien hypertexte) de célèbres collections et copier ces liens dans de nouveaux NFT, créant ainsi des clones des originaux.
Aujourd’hui, il n’est pas possible de cloner d’autres éléments hormis des œuvres d’art ou illustrations. Seules les métadatas comme le nom, la description, le média en lui-même et quelques autres attributs peuvent être dupliqués. A l’heure où certains ne jurent que par le WEB 3.0, nul doute qu’il reste du chemin à parcourir pour que les NFT se fasse une place durable dans le système financier.
Les cryptos s’habillent en Prada : Elle rejoint finalement Guerlain, Gucci, Louis Vuitton, Balenciaga et les autres célèbres marques de Luxe dans l’adoption de la technologie de la blockchain. Prada a annoncé lancer une offre NFT via sa “TimeCapsule Initiative“. En effet, des NFT seront offerts aux acheteurs pour tout achat d’objets physiques Prada.
APEcoin pourrait changer de réseau : La communauté derrière APEcoin est actuellement en train de voter les conditions d’exploitation du jeton récemment émis. Alors que certains voudraient voir APEcoin évoluer sur sa propre blockchain native, d’autres souhaitent continuer d’utiliser Ethereum comme infrastructure. Rappelons qu’à l’origine, APEcoin est développé sur Ethereum et les “Bored Apes Yacht Club” aussi. Plus que deux jours avant le résultat des votes !
Il est vivant ! Jack Ma sort de l’ombre : Cette semaine, le milliardaire chinois à la tête de Ant Group, a refait surface en annonçant le lancement d’une nouvelle banque digitale à Singapour.
JP Morgan voit Bitcoin sous-évalué et se lance dans la tokenisation d’actifs : On n’arrête plus la célèbre banque américaine dans son adoption de la technologie de la blockchain. Malgré qu’un sentiment baissier ne se soit emparé des marchés depuis quelques mois, JP Morgan a partagé sa vision la semaine dernière. Selon JP, la récente baisse du marché des crypto-actifs serait une excellente opportunité puisqu’ils considèrent Bitcoin sous-évalué à hauteur de 28%, estimant $38,000 comme un bon prix. Ils vont même plus loin considérant que les crypto-actifs sont leur classe d’actifs alternatifs préférée.
Pour continuer son immersion dans l’écosystème crypto, la célèbre banque a lancé un projet pilote consistant à tester la tokenisation d’actifs (obligations et dépôts dans des Pools de liquidité permissionnés) dans la blockchain. Cela a pour ambition d’explorer le potentiel derrière la technologie de la blockchain.
Le centre commercial Beaugrenelle à Paris accepte les cryptos : A partir de demain, les clients du centre commercial Parisien Beaugrenelle pourront payer en cryptomonnaies dans les 115 boutiques de la galerie.
C’est tout pour aujourd’hui !