APR vs APY : Ce que tout le monde devrait comprendre avant d’emprunter ou d’investir

APR et APY sont deux sigles que vous avez sûrement croisés en ouvrant un livret bancaire, en souscrivant un prêt, ou en consultant une offre de carte de crédit. Ils semblent proches… mais ils peuvent changer radicalement le coût ou le rendement d’une opération financière.

Qu’est-ce que l’APR ?

APR (Annual Percentage Rate) = Taux Annuel Effectif Global (TAEG en français).

Il indique le coût total d’un crédit sur un an : il comprend non seulement les intérêts, mais aussi certains frais associés (dossier, assurance, etc.).
Mais attention : il ne prend pas en compte la capitalisation (la fréquence à laquelle les intérêts sont appliqués).

👉 Utilisation :

  • Pour comparer des prêts, cartes de crédit, ou crédits à la consommation.

  • Pour voir ce que vous coûtera réellement un emprunt, hors intérêts composés.

Qu’est-ce que l’APY ?

APY (Annual Percentage Yield) = Rendement Annuel Effectif.

Il inclut tout ce que l’APR contient, plus l’effet des intérêts composés.
C’est donc une mesure plus réaliste du gain (ou du coût) sur un an, selon que vous investissez ou empruntez.

👉 Utilisation :

  • Pour estimer ce que vous gagnerez vraiment avec un livret, une obligation, ou un placement.

  • Pour comprendre le coût réel d’un crédit à intérêts capitalisés (non remboursés chaque mois).

Exemple côté investissement

Cas A : 3,42 % APR, composé 2 fois par an
Cas B : 3,40 % APR, composé tous les jours

➡️ On pourrait croire que le cas A est meilleur… mais non :

  • Cas A donne une APY de 3,45 %

  • Cas B donne une APY de 3,46 %

📌 Conclusion : une fréquence de capitalisation plus élevée peut compenser (voire dépasser) un taux APR plus faible.

Exemple côté crédit

Cas A : prêt APR 10 %, intérêts composés annuellement
Cas B : prêt APR 9,9 %, intérêts composés quotidiennement

➡️ Encore une fois, l’APR peut induire en erreur.

  • Le coût réel (APY) du cas B sera plus élevé, car les intérêts s’accumulent tous les jours.

📌 Conclusion : pour emprunter intelligemment, toujours comparer les APY, pas uniquement les APR.

Questions fréquentes

Pourquoi les banques mettent-elles surtout l’APR ?

Parce que c’est le taux légal obligatoire dans la publicité. Il est plus simple à afficher… mais parfois moins représentatif de la réalité.

L’APY change-t-il avec la durée ?

Non. Il est calculé pour un an. Même si vous gardez votre argent 10 ans, ou que votre prêt court sur 6 mois, l’APY reste une moyenne annuelle normalisée.

Y a-t-il un piège avec les intérêts composés ?

Oui : si vous ne remboursez pas les intérêts régulièrement (par exemple sur une carte de crédit), vous payez des intérêts sur les intérêts. C’est ce qu’on appelle la capitalisation négative.

En résumé

📌 APR APY
Signification Taux annuel Rendement annuel
Inclut les frais ? ✅ Oui ✅ Oui
Prend en compte la capitalisation ? ❌ Non ✅ Oui
Idéal pour Crédit (comparaison brute) Placement ou coût réel
Fiabilité Bonne base de comparaison Plus précis

Conseil de bon sens

Avant de signer un contrat ou de placer votre argent, exigez l’APY (ou son équivalent si non mentionné).
C’est la seule manière de comparer deux offres de manière honnête, et d’éviter les mauvaises surprises.

Tout savoir sur les stablecoins !

Les stablecoins offrent une stabilité de valeur dans le monde de la crypto-monnaie. Ils visent à faciliter les transactions et les échanges en maintenant une parité stable avec un actif sous-jacent. Cependant, chaque type de stablecoin dispose de ses avantages ainsi que de ses inconvénients. Dans cet article, nous présenterons d’abord cet actif ainsi que certaines de ses spécificités, nous explorerons ensuite les types de stablecoins les plus courants ainsi que les risques spécifiques à chaque catégorie, nous verrons ensuite leur impact sur le marché et les principaux projets de stablecoins sur le marché.

I/ Présentation de l’actif

1/ Qu’est-ce qu’un stablecoin ?

Un stablecoin est une forme de cryptomonnaie conçue pour maintenir une valeur stable par rapport à un actif sous-jacent. Contrairement à d’autres cryptomonnaies telles que Bitcoin ou Ethereum, qui sont sujettes à une volatilité significative, les stablecoins sont conçus pour minimiser les fluctuations de prix et offrir une stabilité relative. L’objectif principal d’un stablecoin est de fournir une alternative numérique aux monnaies traditionnelles, en offrant les avantages de la technologie blockchain tout en maintenant une valeur stable qui facilite les transactions et les échanges. Les stablecoins sont généralement adossés à des actifs tangibles tels que des monnaies fiduciaires (comme le dollar américain). Cette adéquation avec des actifs sous-jacents permet aux utilisateurs de conserver la stabilité de la valeur tout en profitant des avantages de la technologie blockchain, tels que la rapidité des transactions et la facilité des transferts transfrontaliers.

2/ Stablecoins centralisés et stablecoins décentralisés

Un stablecoin centralisé est émis et contrôlé par une entité centrale telle qu’une entreprise ou une institution financière. Cette entité est responsable de l’émission des stablecoins, de la gestion des réserves sous-jacentes et de la garantie de la stabilité de la valeur. Par exemple, Tether (USDT) et USD Coin (USDC) sont des stablecoins centralisés adossés à des monnaies fiduciaires. Dans ce modèle, l’émetteur prend les décisions sur la politique monétaire du stablecoin. Cela offre une certaine stabilité, mais il faut faire confiance à l’émetteur. En revanche, un stablecoin décentralisé repose sur la technologie blockchain et est gouverné par des contrats intelligents autonomes. Par exemple, Dai (DAI) est un stablecoin décentralisé. Dans ce modèle, la stabilité de la valeur est maintenue par des mécanismes de marché et des règles programmées dans les contrats intelligents. Les utilisateurs participent au fonctionnement du stablecoin en verrouillant des actifs en garantie ou en effectuant des transactions sur la blockchain. Cette approche vise à éliminer la dépendance à une entité centrale et à permettre une gouvernance transparente.

3/ Le Redeem

Le rachat (redeem) est une fonctionnalité importante des stablecoins qui permet aux utilisateurs de convertir leurs stablecoins en monnaie fiduciaire ou en actifs sous-jacents, selon le type de stablecoin. Il est utilisé lorsque les utilisateurs veulent récupérer la valeur du stablecoin en dehors du monde des crypto-monnaies. Pour les stablecoins adossés à des monnaies fiduciaires comme USDT ou USDC, le processus de rachat implique généralement de demander un retrait à l’émetteur du stablecoin. L’émetteur transfère alors le montant équivalent en monnaie fiduciaire sur le compte bancaire du demandeur. Cela permet aux utilisateurs de convertir leurs stablecoins en dollars américains ou dans la monnaie fiduciaire spécifique du stablecoin. Pour les stablecoins adossés à des actifs, comme Dai, le processus de rachat peut être plus complexe. Dans le cas de Dai, les utilisateurs peuvent effectuer un rachat en déposant leur stablecoin dans le protocole MakerDAO et en retirant les actifs sous-jacents, généralement de la crypto-monnaie comme Ethereum (ETH). Ces actifs peuvent ensuite être vendus sur une plateforme d’échange pour obtenir de la monnaie fiduciaire ou une autre crypto-monnaie de leur choix.

II/ Les grandes catégories de Stablecoins

1/ Stablecoins adossés à une monnaie fiduciaire

Les stablecoins tels que Tether (USDT) et USD Coin (USDC) sont adossés à des monnaies fiduciaires comme le dollar américain. Chaque unité de stablecoin est soutenue par une réserve équivalente en monnaie fiduciaire. Il est important de noter que la réserve n’est pas constituée entièrement de monnaie fiduciaire à proprement parler. En effet, les actifs composant les réserves de ces stablecoins varient d’un projet à l’autre. Ils peuvent inclure des obligations à court terme afin de maintenir une liquidité souple et satisfaisante en cas de situation de stress, comme cela a été observé lors de la faillite de certaines banques régionales américaines ayant affecté l’USDC récemment. Les risques associés à ces stablecoins comprennent le risque de contrepartie (confiance dans l’émetteur pour maintenir les réserves), le risque réglementaire (les autorités peuvent imposer des restrictions ou enquêter sur les émetteurs) et le risque de liquidité (capacité à échanger le stablecoin contre la monnaie fiduciaire). Il est donc judicieux d’analyser la qualité des réserves de ce type de stablecoin. Les sociétés émettrices réalisent régulièrement des audits de réserve afin d’attester de la qualité de leur réserve. Ces audits peuvent être réalisés par des tierces parties indépendantes pour garantir une transparence accrue et renforcer la confiance des utilisateurs.

2/ Stablecoins adossés à des actifs

Dai (DAI) est un exemple de stablecoin adossé à des actifs, spécifiquement à la crypto-monnaie Ethereum (ETH). Il est généré via la plateforme MakerDAO où les utilisateurs verrouillent des actifs numériques en garantie pour générer des Dai. Cette approche permet de maintenir la stabilité de la valeur en utilisant des actifs sous-jacents tangibles. Les stablecoins adossés à des actifs présentent certains risques. Tout d’abord, ils sont exposés à la volatilité des crypto-monnaies sous-jacentes. Par exemple, si le prix d’Ethereum connaît une forte baisse, cela peut avoir un impact sur la valeur du stablecoin Dai. De plus, la gestion des garanties est un aspect crucial, car si la valeur des actifs déposés en garantie diminue fortement, cela peut entraîner des risques de liquidation, ce qui peut affecter la stabilité du stablecoin.

III/ Les stablecoins en chiffres

Les stablecoins sont donc des cryptomonnaies relativement particulières. Elles permettent de réaliser des arbitrages souples et efficaces et de constituer des poches de liquidités stables, ce qui peut être extrêmement pertinent dans la mise en place d’une stratégie d’investissement.

1/ Dominance de capitalisation sur le marché

La capitalisation totale du marché est de 2250 milliards de dollars. La capitalisation des stablecoins (USDT, USDC + DAI) quant à elle avoisine les 170 milliards de dollars, ce qui représente environ 7 % du marché. C’est donc une part très importante du marché des cryptomonnaies aujourd’hui. Cependant, il est à noter que, vu que le prix est par nature « stable », la spéculation à la hausse est très complexe, le cours étant censé être à la parité avec la valeur qu’elle réplique. C’est donc l’émission qui est pertinente dans le cas d’un stablecoin plutôt que son cours pour juger individuellement de son poids.

2/ Volume journalier

Le volume total sur 24 heures est de 50.5 milliards de dollars, le volume sur 24 heures des stablecoins est de 46 milliards de dollars. Cela représente 91.5% des volumes journaliers en cryptomonnaies, la dominance en termes d’échange est donc très importante. Elle n’est cependant pas étonnante, les stablecoins sont le plus souvent choisis comme cryptomonnaie de référence dans le cas de trading, d’arbitrages ou de transferts.

IV/ Les principaux stablecoins

1/ Tether (USDT)

Le stablecoin le plus plébiscité est le Tether (USDT), il s’agit d’un stablecoin adossé à une monnaie fiduciaire, le dollar. Il dispose d’une capitalisation boursière de 117 milliards de dollars, ce qui représente 69.5 % du marché des stablecoins pour un volume journalier d’environ 39 milliards de dollars. Il a été lancé en 2014 par la société Tether Ltd. USDT est largement accepté et pris en charge par de nombreux exchanges de crypto-monnaies. Il est utilisé comme une paire de trading commune pour l’échange direct avec d’autres crypto-monnaies, offrant ainsi une liquidité élevée sur les plateformes d’échange. Tether et USDT ont également été entourés de controverses et de préoccupations. Certains ont remis en question la transparence et l’intégrité des réserves de dollars américains soutenant USDT. Des préoccupations ont également été soulevées concernant la supervision réglementaire, la gouvernance et la relation avec les entités bancaires. Tether Ltd. a publié des attestations de tiers afin de rassurer les utilisateurs sur la parité de USDT avec les réserves en dollars américains. Le dernier audit de réserve date du 30 juin 2024, ces audits sont aujourd’hui réguliers, les USDT en circulation étaienbt de 113 milliards et les réserves de plus de 118 milliards.

2/ USD Coin (USDC)

Il s’agit du second stablecoin le plus plébiscité en termes de capitalisation, l’USD Coin (USDC). Il s’agit d’un stablecoin adossé à une monnaie fiduciaire, le dollar. Il dispose d’une capitalisation boursière de 34 milliards de dollars, ce qui représente 20% du marché des stablecoins pour un volume journalier d’environ 3 à 4 milliards de dollars. Il a été lancé en 2018 par le Centre Consortium, une collaboration entre Circle et Coinbase. Tout comme Tether (USDT), USDC bénéficie d’une forte adoption et est pris en charge par de nombreux exchanges de crypto-monnaies. Il est devenu une paire de trading courante et est largement utilisé sur les plateformes d’échange. En outre, USDC est utilisé dans diverses applications décentralisées (DApps) et protocoles financiers pour des prêts, des emprunts et des investissements. En termes de transparence, le Centre Consortium publie régulièrement des attestations de tiers pour vérifier que les réserves de USDC correspondent bien aux unités en circulation. Cela permet aux utilisateurs de vérifier la correspondance entre les USDC en circulation et les réserves en dollars américains. Le dernier audit de réserve date de juin 2024 avec 44.7 Milliards en réserve our 44.6 Milliards de stablecoins émis.

3/ Dai (DAI)

Le Dai (DAI) arrive en troisième position. Il s’agit d’un stablecoin décentralisé adossé à des actifs, principalement Ethereum. Il dispose d’une capitalisation boursière de 5 milliards de dollars, ce qui représente entre 3 % et 4 % du marché des stablecoins pour un volume journalier d’environ 100 millions de dollars. Il est émis par le protocole MakerDAO, qui est un système autonome basé sur des contrats intelligents. Le processus de création du Dai est assez unique. Les utilisateurs peuvent verrouiller des actifs, tels que de l’Ethereum, dans le protocole MakerDAO en tant que garantie. En utilisant ces actifs en garantie, les utilisateurs peuvent générer du Dai en empruntant une proportion de sa valeur. Ce mécanisme est appelé « Collateralized Debt Position » (CDP). Les utilisateurs doivent maintenir un certain niveau de collatéralisation pour éviter la liquidation de leurs actifs. Le Dai est conçu pour être un système autonome et résistant à la censure. Il n’y a pas d’entité centrale qui contrôle l’émission ou la gestion du Dai. Au lieu de cela, les règles et les mécanismes du protocole MakerDAO sont programmés dans des contrats intelligents, qui s’exécutent automatiquement sur la blockchain Ethereum. Cela permet une gouvernance décentralisée et transparente, où les détenteurs de MKR, le jeton natif du protocole MakerDAO, peuvent participer à la prise de décision.

DAO : Organisations décentralisées et autonomes sur la blockchain

Les Organisations Autonomes Décentralisées (DAO) représentent une avancée majeure dans l’écosystème des crypto-monnaies et de la blockchain. Elles offrent une nouvelle manière de structurer et de gouverner des organisations, éliminant le besoin d’intermédiaires traditionnels. Cet article explore le fonctionnement des DAO, leurs avantages et inconvénients, ainsi que des exemples concrets de leur utilisation.

Qu’est-ce qu’une DAO ?

Une Organisation Autonome Décentralisée (DAO) est une organisation gérée par des contrats intelligents (smart contracts) sur une blockchain. Ces contrats exécutent des instructions programmées de manière autonome et immuable. Les DAO fonctionnent de manière décentralisée, ce qui signifie qu’aucune autorité centrale ne contrôle leur fonctionnement. Les décisions sont prises par les membres via un système de vote, souvent en utilisant des tokens de gouvernance.

Fonctionnement des DAO

  1. Smart Contracts

Les règles et les décisions d’une DAO sont codées dans des smart contracts. Ces contrats définissent comment les fonds peuvent être dépensés et quelles actions peuvent être entreprises.

  1. Tokens de gouvernance

Les membres d’une DAO possèdent des tokens de gouvernance qui leur donnent le droit de vote. Plus un membre possède de tokens, plus son pouvoir de vote est important.

  1. Propositions et votes

Les membres peuvent soumettre des propositions. Celles-ci peuvent porter sur des aspects variés, tels que le financement de projets, les modifications de règles, ou la direction stratégique de la DAO. Les propositions sont votées par les détenteurs de tokens de gouvernance.

  1. Exécution automatique

Une fois qu’une proposition est approuvée, les smart contracts exécutent automatiquement les actions nécessaires sans intervention humaine.

Avantages des DAO

  1. Transparence

Toutes les transactions et décisions sont enregistrées sur la blockchain et sont accessibles à tous les membres, assurant une transparence totale.

  1. Décentralisation

Les DAO éliminent le besoin d’une autorité centrale, réduisant ainsi les risques de corruption et d’abus de pouvoir.

  1. Efficacité

Les décisions peuvent être prises rapidement grâce à des processus automatisés, sans bureaucratie.

  1. Inclusivité

Toute personne peut participer à une DAO si elle possède des tokens de gouvernance, favorisant ainsi une gouvernance plus démocratique.

Inconvénients des DAO

  1. Sécurité

Les DAO sont vulnérables aux bugs dans les smart contracts. Une erreur de codage peut entraîner des pertes financières importantes.

  1. Légalité

Le cadre juridique autour des DAO est encore flou dans de nombreux pays, ce qui peut poser des problèmes de réglementation et de conformité.

  1. Coordination

La décentralisation peut rendre la coordination des membres difficile, surtout pour les décisions complexes nécessitant une collaboration intensive.

Cas d’usage des DAO

  1. The DAO

Lancée en 2016, The DAO est l’exemple le plus célèbre et controversé. C’était un fonds d’investissement décentralisé qui a levé plus de 150 millions de dollars en Ethereum. Cependant, une faille dans le code a permis à des hackers de détourner un tiers des fonds, ce qui a conduit à un hard fork d’Ethereum pour récupérer les fonds volés. Cet incident a souligné l’importance de la sécurité des smart contracts.

  1. MakerDAO

MakerDAO est une plateforme de finance décentralisée (DeFi) qui permet aux utilisateurs de prêter et d’emprunter des crypto-monnaies sans intermédiaire. Elle utilise le token DAI, un stablecoin dont la valeur est stable par rapport au dollar américain. Les détenteurs du token MKR (token de gouvernance de MakerDAO) peuvent voter sur les propositions de modification des règles de la plateforme.

  1. Aragon

Aragon est une plateforme qui permet à quiconque de créer et gérer une DAO facilement. Elle fournit des outils pour créer des smart contracts, gérer des tokens de gouvernance et organiser des votes. Aragon vise à faciliter la création de structures organisationnelles décentralisées pour divers cas d’usage, allant des associations à but non lucratif aux entreprises commerciales.

  1. Uniswap

Uniswap est une plateforme d’échange décentralisée (DEX) qui fonctionne sans carnet d’ordres, en utilisant des contrats intelligents pour faciliter les échanges entre crypto-monnaies. La gouvernance de Uniswap est décentralisée, les détenteurs de tokens UNI peuvent proposer et voter sur des modifications du protocole.

L’impact des DAO dans différents secteurs

  1. Finance Décentralisée (DeFi)

Les DAO jouent un rôle crucial dans l’écosystème DeFi. Par exemple, les plateformes de prêt et d’emprunt comme Aave et Compound sont gérées par des DAO, où les détenteurs de tokens peuvent voter sur les taux d’intérêt, les actifs pris en charge, et d’autres paramètres critiques.

  1. Projets Open Source

Les DAO permettent de financer et de gouverner des projets open source de manière décentralisée. Par exemple, Gitcoin utilise un modèle de DAO pour financer des développeurs travaillant sur des projets open source grâce à des contributions communautaires.

  1. Création de contenu

Des plateformes comme Mirror utilisent des DAO pour gérer des blogs et des publications, permettant aux créateurs de contenu de recevoir des financements et de collaborer de manière décentralisée.

Défis et perspectives

  1. Évolutivité

Les DAO doivent surmonter des défis en matière d’évolutivité pour gérer un grand nombre de participants et de transactions sans compromettre la sécurité ou l’efficacité.

  1. Interopérabilité

L’interopérabilité entre différentes plateformes blockchain est essentielle pour l’avenir des DAO. Des projets comme Polkadot et Cosmos travaillent sur des solutions pour permettre aux DAO de fonctionner de manière transparente sur plusieurs blockchains.

  1. Adoption par les entreprises traditionnelles

L’adoption des DAO par les entreprises traditionnelles pourrait révolutionner la gouvernance d’entreprise. Cependant, cela nécessite une évolution des cadres réglementaires et une adoption technologique plus large.

Conclusion

Les DAO représentent une innovation radicale dans la manière dont les organisations peuvent être structurées et gouvernées. Elles offrent une transparence, une décentralisation et une efficacité accrues, tout en posant des défis de sécurité et de cadre juridique. Les cas d’usage des DAO sont variés et en pleine expansion, allant des fonds d’investissement décentralisés aux plateformes de finance décentralisée. Alors que la technologie et les cadres réglementaires continuent d’évoluer, les DAO pourraient bien transformer de nombreux secteurs d’activité.

Références

  1. Ethereum Whitepaper
  2. MakerDAO
  3. Aragon
  4. Uniswap
  5. Chainalysis 2024 Crypto Crime Report

Comment sécuriser ses cryptomonnaies ?

Pourquoi sécuriser ses cryptomonnaies ?

La popularité croissante des cryptomonnaies a attiré non seulement des investisseurs, mais aussi des cybercriminels. La nature décentralisée et souvent anonyme des transactions en cryptomonnaies rend les actifs numériques particulièrement vulnérables aux attaques. Voici quelques raisons pour lesquelles il est crucial de sécuriser vos cryptomonnaies et les risques associés à une protection insuffisante :

Risques de ne pas sécuriser ses cryptomonnaies

  • Vol de cryptomonnaies : Les cybercriminels peuvent facilement voler vos actifs si vos portefeuilles ou vos clés privées ne sont pas correctement sécurisés.
  • Pertes irréversibles : Contrairement aux banques traditionnelles, il n’existe pas de mécanisme de récupération des fonds en cas de perte ou de vol de cryptomonnaies.
  • Phishing et arnaques : Les attaques de phishing et les arnaques ciblant les investisseurs en cryptomonnaies sont en augmentation. Des précautions insuffisantes peuvent vous rendre vulnérable à ces menaces.
  • Compromission des données personnelles : Une mauvaise gestion de la sécurité peut conduire à la fuite de vos informations personnelles, facilitant le vol d’identité et d’autres activités frauduleuses.
  • Attaques sur les plateformes d’échange : Les plateformes d’échange sont des cibles fréquentes pour les hackers. Même si la plateforme elle-même peut être sécurisée, votre compte peut être compromis si vous n’adoptez pas les bonnes pratiques de sécurité.

Protéger vos cryptomonnaies n’est pas seulement une question de prudence, c’est une nécessité pour garantir la pérennité et la sécurité de vos investissements numériques. Dans ce guide, nous vous présenterons les meilleures pratiques pour sécuriser vos actifs et vous protéger contre les menaces potentielles.

Solutions pour sécuriser vos cryptomonnaies

I- Utiliser des portefeuilles sécurisés

Portefeuilles chauds vs Portefeuilles froids

  • Portefeuilles chauds : Ces portefeuilles sont connectés à Internet, ce qui les rend plus vulnérables aux attaques, mais plus pratiques pour les transactions fréquentes. Exemples : portefeuilles mobiles, web et de bureau.
  • Portefeuilles froids : Ces portefeuilles ne sont pas connectés à Internet, ce qui les rend beaucoup plus sécurisés. Idéal pour le stockage à long terme. Exemples : portefeuilles matériels (Ledger, Trezor) et papiers.

Recommandations

  • Portefeuilles matériels : Utilisez des portefeuilles matériels pour stocker la majorité de vos cryptomonnaies. Ils sont protégés contre les attaques en ligne et nécessitent une interaction physique pour les transactions.
  • Portefeuilles multiples : Divisez vos actifs entre plusieurs portefeuilles pour minimiser les risques en cas de compromission de l’un d’eux.

II- Sécuriser ses clés privées

Protégez vos clés privées

Ne partagez jamais vos clés privées : Vos clés privées sont la seule façon d’accéder à vos cryptomonnaies. Ne les partagez jamais et ne les stockez pas sur des appareils connectés à Internet.

Stockage physique : Écrivez vos clés privées sur un morceau de papier et stockez-le dans un endroit sûr, comme un coffre-fort.

Stockage numérique sécurisé : Utilisez des dispositifs de stockage cryptés pour sauvegarder vos clés privées, comme des clés USB sécurisées.

Utiliser des seeds et mots de passe complexes

Seeds de récupération : Lors de la configuration d’un portefeuille, vous recevez souvent une phrase de récupération (seed). Notez-la et stockez-la en toute sécurité.

Mots de passe complexes : Créez des mots de passe forts et uniques pour chaque compte lié à vos cryptomonnaies. Utilisez un gestionnaire de mots de passe pour les stocker de manière sécurisée.

Authentification à deux facteurs (2FA)

Google Authenticator ou Authy : Utilisez des applications d’authentification pour ajouter une couche supplémentaire de sécurité à vos comptes. Cela empêche les accès non autorisés même si votre mot de passe est compromis.

SMS vs App Authenticator : Privilégiez les applications d’authentification plutôt que les SMS, car ces derniers peuvent être interceptés par des attaques de type SIM swap.

 

Prévenir les risques

Reconnaître les arnaques

  • Emails et messages suspicieux : Méfiez-vous des emails ou messages non sollicités vous demandant des informations personnelles ou des accès à vos portefeuilles.
  • Sites Web et phishing : Vérifiez toujours l’URL du site web avant d’entrer vos informations de connexion. Utilisez des marque-pages pour accéder directement à vos sites de confiance.

     

Précautions supplémentaires

  • Ne jamais partager vos informations : Les plateformes légitimes ne demanderont jamais vos clés privées ou seed phrase. Méfiez-vous des demandes non sollicitées.
  • Vérifiez les adresses : Avant de faire une transaction, vérifiez toujours l’adresse du destinataire plusieurs fois pour vous assurer qu’elle est correcte.
  • Mises à jour et sécurité des appareils


Maintenir vos logiciels à jour

  • Mises à jour de sécurité : Assurez-vous que votre système d’exploitation, vos applications de portefeuille, et autres logiciels pertinents sont toujours à jour pour bénéficier des dernières corrections de sécurité.
  • Antivirus et Anti-Malware : Utilisez des logiciels de sécurité pour protéger vos appareils contre les malwares qui pourraient voler vos informations.

Sécuriser vos appareils

  • Chiffrement : Activez le chiffrement sur vos appareils pour protéger vos données en cas de perte ou de vol.
  • Sécurisation physique : Ne laissez pas vos appareils sans surveillance et utilisez des mots de passe ou des méthodes biométriques pour les déverrouiller.

Blockchain, sécurité et énergie : POW vs POS

La consommation énergétique est devenue un sujet crucial à l’ère de la numérisation croissante et de la montée en puissance des technologies blockchain. Alors que les cryptomonnaies continuent de gagner en popularité, il est essentiel de comprendre les différents mécanismes de consensus utilisés pour valider les transactions et leur impact sur l’environnement. Deux approches majeures sont actuellement utilisées : le Proof of Work (PoW) et le Proof of Stake (PoS). Cet article explorera en détail ces deux méthodes et analysera leur consommation énergétique respective.

I/ Proof of Work (PoW) – La preuve du travail

Le Proof of Work est le mécanisme de consensus à l’origine de la révolution blockchain avec la création de Bitcoin. Dans le PoW, les mineurs doivent résoudre des problèmes mathématiques complexes pour valider les transactions et ajouter des blocs à la chaîne de blocs. Ce processus requiert une puissance de calcul considérable et plutôt énergivore. Il s’agit avant tout d’une mesure de protection du système. D’autres projets utilisent également ce protocole comme Monero ou Litecoin.

1/ Fonctionnement du PoW

Le processus PoW repose sur la résolution de puzzles cryptographiques grâce à des algorithmes spécifiques, tels que l’algorithme SHA-256 utilisé par Bitcoin. Les mineurs rivalisent pour trouver une solution valide en utilisant leur puissance de calcul. Une fois qu’un mineur trouve une solution, il est récompensé par une quantité fixe de la cryptomonnaie en question.

2/ Consommation énergétique du PoW

La principale critique du PoW concerne sa consommation énergétique élevée. En raison de la course à la puissance de calcul entre les mineurs, de plus en plus de ressources informatiques sont nécessaires pour maintenir le réseau sécurisé. Cette compétition conduit à l’utilisation massive de matériel spécialisé, comme les ASICs (circuits intégrés spécifiques à une application), qui consomment d’énormes quantités d’électricité.

3/ Préservation de l’intégrité du système

La consommation énergétique s’explique avant tout par le mécanisme de consensus. Afin de valider une transaction, les mineurs doivent obtenir un consensus de 51% quant à la véracité de cette transaction. Si le PoW ne demandait pas de grandes ressources énergétiques, n’importe quelle entité pourrait obtenir 51% de la masse totale de validateurs afin de pouvoir influencer les transactions. Avec l’obligation d’une puissance de calcul importante, regrouper 51% de la puissance de calcul du réseau représente un coût énergétique si important qu’il ne devient dès lors plus rentable de modifier les transactions. Cette consommation permet donc à Bitcoin de préserver l’intégrité de son système.

II/ Proof of Stake (PoS) – La preuve d’enjeu

Le Proof of Stake est une alternative au PoW qui vise à résoudre les problèmes liés à la consommation énergétique élevée. Au lieu de se fier à la puissance de calcul, le PoS attribue le droit de valider les transactions en fonction de la possession de cryptomonnaie (l’enjeu). Beaucoup de projets utilisent ce protocole de consensus, Ethereum, Cardano ou encore Matic.

1/ Fonctionnement du PoS

Dans le PoS, les mineurs sont appelés validateurs. Ils verrouillent une certaine quantité de cryptomonnaies dans un portefeuille afin de démontrer leur engagement envers le réseau. Le choix des validateurs pour valider les transactions est effectué de manière pseudo-aléatoire, en tenant compte de la quantité de cryptomonnaies qu’ils détiennent. Plus un validateur possède de cryptomonnaies, plus il a de chances d’être sélectionné pour valider les transactions.

2/ Consommation énergétique du PoS

Comparé au PoW, le PoS nécessite beaucoup moins de puissance de calcul, ce qui se traduit par une consommation énergétique réduite. Étant donné que les validateurs n’ont pas besoin d’effectuer des calculs intensifs, ils peuvent utiliser des appareils grand public pour participer au consensus. Cette approche est considérée comme plus écologique et durable.

3/ Préservation de l’intégrité du système

De part le mécanisme d’enjeu, pour qu’une entité puisse disposer de 51% de la cryptomonnaie verrouillée ce qui représente un coût si important que l’opération est presque impossible à réaliser à la vue des capitalisations boursières des cryptomonnaies utilisant ce système.

III/ Comparaison entre PoW et PoS

Pour évaluer les mérites respectifs du PoW et du PoS, il est important de considérer plusieurs facteurs.

Le PoW est souvent considéré comme étant plus sécurisé et décentralisé que le PoS, car il est coûteux de s’engager dans une attaque de 51% qui permettrait à un acteur malveillant de prendre le contrôle du réseau. Le PoS est ainsi moins sécurisé car dans le cas où un acteur arrive à réunir 51% de l’enjeu il peut compromettre le réseau.

Le PoS de part la simplicité de son fonctionnement, il n’a pas besoin de machine possédant une puissance de calcul particulière et peut même fonctionner directement sur des serveurs clouds. Cependant la localisation de ces serveurs peut influer sur l’intégralité de la blockchain comme dans le cas d’Ethereum. Les serveurs étant majoritairement américain, ces derniers ont pu demander l’interdiction de Tornado Cash, une application décentralisée permettant l’anonymisation de fonds.

D’un point de vue énergétique, le constat est sans appel, le PoW est très énergivore au contraire du PoS. La consommation énergétique étant un problème majeur dans l’écosystème de la cryptomonnaie, les projets récents se tournent plus naturellement vers cette solution dans une démarche d’éco-responsabilité.

Le PoS est considéré comme plus évolutif et efficace que le PoW. Il n’y a pas de limite à la vitesse des transactions dans le PoS, contrairement au PoW où la vitesse dépend de la puissance de calcul des mineurs. De plus, le PoS n’a pas besoin de matériel spécialisé coûteux, ce qui le rend plus accessible à un plus grand nombre de participants.

La consommation énergétique est un enjeu crucial dans le développement des technologies blockchain. Le Proof of Work (PoW) et le Proof of Stake (PoS) sont deux mécanismes de consensus majeurs qui ont des impacts différents sur l’environnement. Bien que le PoW offre une sécurité et une décentralisation robustes, il consomme beaucoup d’énergie. D’autre part, le PoS réduit considérablement la consommation énergétique mais peut être perçu comme moins sécurisé.

Il est de conséquence primordial de préjuger de la pertinence du choix d’un projet en terme de processus de certification non pas seulement par le biais de la consommation mais aussi de l’utilité de ce dernier / ses besoins de sécurisations et autres critères précités.

Pow vs PoS crypto patrimoine

Formation Banque – Crypto Patrimoine

fomation banque
Imaginez un monde financier transformé par l’essor des cryptomonnaies. Les banques traditionnelles sont alors poussées à faire évoluer leurs services pour rester compétitives.
C’est là que nos formations sur les cryptomonnaies et la blockchain entre en jeu. Conçues spécialement pour les professionnels de la finance, et d’ores et déjà délivrées dans plusieurs banques, ces formations bancaires vise à armer leurs équipes pour naviguer avec assurance avec cette nouvelle classe d’actifs.

Révolution du secteur financier avec les cryptomonnaies

Un jalon clé dans cette démocratisation est l’approbation par la SEC (Securities and Exchange Commission) de 11 ETF spot Bitcoin le 11 janvier 2024. Des géants comme BlackRock et Grayscale sont désormais de la partie. Le marché des cryptomonnaies, avec une capitalisation dépassant 2 000 milliards de dollars en 2021, attire même des institutions financières classiques telles que JPMorgan et Goldman Sachs. En parallèle, la blockchain et les cryptomonnaies captent l’intérêt des banques, notamment autour des monnaies numériques de banque centrale (CBDC), illustrant l’importance pour les banquiers de maîtriser ces concepts.

Importance grandissante de la technologie blockchain

La blockchain touche de nombreux secteurs au-delà des cryptomonnaies, avec des dépenses mondiales en solutions blockchain prévues pour atteindre près de 19 milliards USD d’ici 2024. Son adoption s’étend à des domaines variés. Dans le secteur de la santé, elle promet d’énormes économies et une amélioration de la gestion des données des patients. Pour les services financiers, la blockchain promet de révolutionner les transactions et de générer d’importantes économies. Elle apporte également transparence et efficacité dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement. Ces exemples illustrent pourquoi la compréhension de la blockchain est cruciale pour les banques, premiers financeurs de l’économie.

Avantages des cryptomonnaies pour les banques

mes cryptomonnaies présentent plusieurs avantages pour les institutions bancaires :

Réduction des frais de transaction :
En utilisant des cryptomonnaies, les banques peuvent réduire les frais associés aux transactions internationales et aux échanges de devises.

Amélioration de la sécurité et de la transparence :

La technologie blockchain sous-jacente aux cryptomonnaies offre une sécurité et une transparence accrues, réduisant les risques de fraude et d’erreurs.

Accès à de nouveaux marchés :
Les cryptomonnaies permettent aux banques d’accéder à des marchés non bancarisés ou sous-bancarisés, ouvrant de nouvelles opportunités commerciales.

Innovation dans les services financiers:
L’adoption de la technologie blockchain et des cryptomonnaies permet aux banques d’innover en termes de produits et de services, en offrant des solutions plus adaptées aux besoins des clients modernes.

Défis et considérations réglementaires

Toutefois, l’adoption des cryptomonnaies par les banques n’est pas sans défis. Les considérations réglementaires, la volatilité des prix et les questions de sécurité sont des aspects critiques à prendre en compte. Les banques doivent travailler en étroite collaboration avec les régulateurs pour s’assurer que leurs services liés aux cryptomonnaies respectent les lois et réglementations en vigueur.

Avantages clés de notre programme de formation banque

Notre programme de formation banque en blockchain et cryptomonnaies pour les professionnels se distingue non seulement par sa flexibilité et sa capacité à s’adapter aux besoins spécifiques de chaque organisation, mais également par l’expertise et l’expérience de notre CEO, Enzo Hallot dans les cryptos mais aussi en finance traditionnelle.

Ayant travaillé pendant 7 ans chez Société Générale Banque Privée, notamment en salle des marchés et dans le lancement de banques privées en Afrique et en Europe de l’Est, il possède une compréhension unique des défis et des opportunités dans le secteur bancaire. Cette expérience enrichit notre programme de formation, assurant que le contenu est non seulement théorique mais également pragmatique et directement applicable aux activités bancaires quotidiennes.

Formation banque : contenu 100% personnalisable

Nous offrons un programme entièrement personnalisable, couvrant une large gamme de sujets pertinents pour le secteur financier, allant de la compréhension de la technologie blockchain à l’analyse des tendances émergentes telles que la DeFI, les NFTs et le metaverse. Voici quelques-uns des sujets que nous abordons :

  • Compréhension de la Blockchain
  • Conformité (origine des fonds, gel des avoirs, KYC & onboarding, etc.)
  • Smart contracts et side chains
  • ICO et leur impact sur le financement
  • Blockchain dans le monde bancaire
  • Pools de liquidités et NFTs
  • Finance décentralisée (DeFI, DEX)
  • Protocoles de consensus
  • Tokénisation immobilière
  • Et bien plus

Avis clients

Chez Crypto Patrimoine, nous nous engageons à offrir des formations de la plus haute qualité dans le domaine de la blockchain et des cryptomonnaies. La satisfaction et les retours de nos clients sont au cœur de notre démarche. Voici ce que nos clients disent de nos formations :

Chiffres de satisfaction

  • Taux de recommandation : 92 % de nos apprenants recommandent nos formations, ce qui témoigne de la qualité et de la pertinence de notre contenu.
  • Excellentes évaluations : 71 % de nos participants ont attribué la note maximale à nos formations. Cette appréciation souligne notre capacité à répondre efficacement aux besoins de nos clients.

Qui sont nos clients ?

  • Banques et institutions financières : Nos formations sont fréquemment choisies par des banques de premier plan et des institutions financières, qui cherchent à approfondir leur compréhension de la blockchain et des cryptomonnaies.
  • Professionnels de la finance : Les conseillers en gestion de patrimoine, les analystes financiers et d’autres professionnels de la finance.
  • Investisseurs grands comptes : Nos formations attirent également des investisseurs grands comptes, qui souhaitent mieux comprendre le paysage des cryptomonnaies avant de nous confier le suivi de leurs investissements.

Retrouvez ici un échantillon de nos clients

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